Simmen Henri : 1880/1969.

Artiste et céramiste Flamand.

Il devait être architecte mais l'apprentissage de la céramique avec Lachenal et ses visites (de 1900 à 1910) des poteries régionales paysannes déterminèrent sa vocation de céramiste.
Il ouvrit son propre atelier à Meudon.
Il produit d'abord des grès au sel (il abandonne vite) puis éxecute des "flammés" rouge de cuivre.

De savantes recherches lui permirent également de retrouver "le sang de boeuf" des chinois et le célèbre "poil de lièvre" des Song.
Il voyage beaucoup et entreprend, notament, après la guerre une visite de l'Extrème orient (Chine, Corée, Japon) pour étudier les styles et techniques.
Il y fit la connaissance de sa femme Mme O' Kin qui créa des bouchons, des pointes, des couvercles et des socles gravés en bois ou en ivoire destinés aux pièces de son mari (on trouvera également une de ses sculpture en ivoire à l'exposition de 1925 dans le pavillon de ruhlmann "Hotel du collectionneur").

Simmen expose à la grande galerie Rouard en 1923 et fut médaillé en 1925. Bien qu'influencé par l'art asiatique, l'étendue de ses connaissances et la variété des matériaux employés donnèrent à son oeuvre beaucoup de caractère.

En 1937 il délaisse la céramique pour raison de santé et s'installe à Nice pour y finir sa vie.
A noter qu'il est l'auteur d'un livre presque introuvable nommé "Les aphorismes d'un homme de la terre".